- l'accès aux vacances et aux loisirs
- l'accès aux biens matériels
- l'accès à la culture
- etc
De par les discussions que j'avais avec mes camarades blancs, ils y avaient peu d'éléments sur lesquels je pouvais échanger avec eux. Les seules personnes avec qui j'avais des points communs étaient mes camarades noirs et ceux d'origines maghrébine.
J'avais également un prénom assez atypique et original, ce qui a sûrement contribué à mon introversion. Car la première interaction que j'avais avec les autres commençait par l'écorchure de mon prénom, les personnes ne sachant pas toujours comment le prononcer. Beaucoup de mes camarades se moquaient quand lors de l'appel, l'enseignant avait du mal à prononcer mon prénom ou ne manquaient pas une occasion de le déformer. Une situation jamais très simple qui m'a suivi toute ma scolarité et que je vis toujours dans ma vie d'adulte.
Ce complexe africain dont j'ai souffert dans ma jeunesse de manière inconsciente, je me suis rendu compte que je n'étais pas le seul a en avoir été victime, les africains, afro-descendants avec lesquels j'ai pu échanger à ce sujet m'ont eux aussi fait part de leurs vécus concernant ce complexe. C'est à ce moment là que j'ai compris que cela allait au-delà de ma propre personne et que toute une population souffrait en silence. Nous souffrions d'un même mal alors que nous avions grandi dans des villes différentes, dans des pays voire des continents différents et nous n'avions pas toujours le même âge. La question que je me suis donc posé est la suivante : Pourquoi l'homme/la femme africaine et la population afro-descendantes dans son ensemble a ce complexe d'infériorité ? Nous tenterons d'apporter des éléments de réponses à cette question dans le prochain article.
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